18. avril 2013

> Texte entier de la réponse à la mise en consultation

En collaboration avec 30 organisations, l’Initiative des Alpes a récolté plus de 68 000 signatures contre un deuxième tube au Gothard ces dernières semaines. « Nous sommes plus qu’en mesure de lancer un référendum : l’Initiative des Alpes et les nombreuses organisations alliées sont prêtes et persuasives, c’est une bonne nouvelle pour la protection des Alpes », se réjouit Fabio Pedrina, président de l’Initiative des Alpes, à l’occasion de la remise des signatures auprès de la Chancellerie fédérale.

La revendication est claire : le Conseil fédéral doit revenir aux premières études concernant l’assainissement du tunnel routier du Gothard et ne pas planifier de deuxième tube. S’il le fait malgré tout et que le Parlement mise lui aussi sur le doublement du tube, l’Initiative des Alpes à la tête d’une large coalition, déposera une demande de référendum. Un assainissement avec chargement sur le rail des voitures de tourisme et des poids lourds coûte trois milliards de francs de moins qu’un deuxième tube. Un second tube sabote de surcroît le transfert sur le rail du trafic de marchandises en transit requis par le peuple et génère des nuisances supplémentaires pour l’homme et l’environnement, il dévalorise de plus les investissements énormes faits dans la NLFA.

Yvonne Gilli, conseillère nationale des Verts et médecin, met en garde contre l’accroissement du trafic sur l’axe nord-sud, là où les valeurs limites pour les particules fines sont dépassées continuellement. « Le trafic poids lourds en est en grande partie responsable », explique-t-elle ; la situation dans le canton du Tessin est particulièrement grave. Flavio Gisler, député des JDC au Grand Conseil du canton d’Uri, pense quant à lui qu’il est peu crédible que ces deux tubes ne soient exploités que sur une seule voie chacun comme le promet le Conseil fédéral. Il serait beaucoup plus sensé de transférer les transports de marchandises des camions sur le rail. « La construction d’un deuxième tube serait la solution, présentée quasiment sur un tableau d’argent, aux problèmes que l’UE s’est créée elle-même.»

Pour Patrick Hofstetter, expert en matière de climat au WWF, il ne fait aucun doute qu’un deuxième tube attirera encore plus de poids lourds. Les serments d’une conseillère fédérale ou les engagements formels peuvent faire impression tant que le tunnel n’est pas construit, mais certainement pas plus longtemps. » En outre, il attire l’attention sur le fait que, comparé à la route, le rail est de beaucoup plus respectueux du climat. Roger Nordmann, conseiller national vaudois et vice-président de l’ATE, faisait remarquer à propos des conséquences d’un deuxième tube routier : « Maintenant que la Suisse a investi 18 milliards de francs dans deux axes ferroviaires nord-sud pour empêcher une avalanche de camions il serait complètement absurde, après l’achèvement des travaux, de démolir les ouvrages paravalanche.»

Organisations et partis qui, ensemble avec l‘Initiative des Alpes, ont soutenu la pétition contre le deuxième tube routier au Gothard :

Contact :
→ Fabio Pedrina, président de l’Initiative des Alpes, 079 249 29 42
→ Yvonne Gilli, conseillère nationale des Verts, coprésidente d’actif-trafiC, 079 354 47 55
→ Flavio Gisler, député des JDC au Grand Conseil du canton d’Uri, 078 886 47 79
→ Roger Nordmann, conseiller national, vice-président ATE, 079 290 06 74
→ Patrick Hofstetter, responsable Climat & Energie au WWF Suisse, 076 305 67 37

Discours
Fabio Pedrina, président de l’Initiative des Alpes

Yvonne Gilli, conseillère nationale des Verts, coprésidente d’actif-trafiC

Flavio Gisler, député des JDC au Grand Conseil du canton d’Uri

Roger Nordmann, conseiller national, vice-président ATE

Patrick Hofstetter, responsable Climat & Energie au WWF Suisse

Revue de presse
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