26. juillet 2017

L’Initiative des Alpes approuve l’introduction prévue d’une valeur limite pour les particules fines PM2.5. Dans sa prise de position sur la révision de l’ordonnance sur la protection de l’air (OPair), elle réprouve cependant l’assouplissement des règles relatives aux poussières fines PM10.

La qualité de l’air s’est améliorée ces dernières années dans les vallées de transit et pourtant, selon le rapport « Umweltbelastungen des alpenquerenden Güterverkehrs » de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), la pollution due aux poussières fines et oxydes d’azote continue d’être trop élevée. L’Initiative des Alpes approuve pour cette raison l’introduction d’une valeur limite pour les particules PM2.5, des particules dont le diamètre est inférieur à 2,5 μm.

Jon Pult, président de l’Initiative des Alpes souligne : « Plus les particules sont fines et plus elles pénètrent profondément dans les poumons. Le Tessin en particulier est fortement touché par la pollution atmosphérique. C’est pourquoi, l’introduction d’une telle valeur limite est un pas important. »

L’Initiative des Alpes se montre en revanche critique envers l’assouplissement prévu des dépassements admissibles maximaux des moyennes par 24 heures pour les PM10 et qui porterait ceux-ci à trois jours par année. Jon Pult explique : « Les valeurs limites des PM10 sont régulièrement dépassées. Un assouplissement enverrait un signal négatif. »

Dès que des seuils limites sont fixés, il est alors obligatoire de les respecter. « La population le long des axes de transit mérite de respirer un air sain. En construisant la NLFA, nous avons créé l’infrastructure nécessaire pour transférer le fret sur les rails. Le Conseil fédéral est tenu d’améliorer la qualité de vie des riverains des axes de transit et de veiller à ce que l’objectif de transfert de 650 000 poids lourds en transit par année soit atteint », ajoute Jon Pult.

Lettre consultation

Contacts:
Jon Pult, président, 076 508 16 33
Manuel Herrmann, responsable politique, 078 765 61 16