« Race for Nature » à Arosa a offert une plateforme attrayante pour sensibiliser les entreprises et les invité-e-s à la protection des Alpes. L’Initiative des Alpes y a participé.
db. « Unissons nos esprits et ouvrons nos cœurs à la nature – et apprenons grâce à eux ». C’est par ces paroles que Tschuggen Collection a inauguré le « Race for Nature » : pour son 100e anniversaire, le groupe hôtelier a organisé un évènement extraordinaire. Pendant 3 jours, il a réuni les organisations environnementales et les invités intéressés dans le village alpin d’Arosa et a créé ainsi une plateforme servant à l’échange et à la collecte de dons en faveur de projets pour le climat de ces mêmes organisations.
L’Initiative des Alpes était également présente grâce à l’entreprise Ricola. Chaque firme invitée avait fait un don à une organisation environnementale et Ricola avait choisi l’Initiative des Alpes. Dès lors, les bonbons aux herbes alpines suisses soutiennent la protection des Alpes, quel bon goût ! Coaché par Heini Hemmi, une star de ski des Grisons, Ricola a pris le départ à la course de ski de charité au nom de l’Initiative des Alpes. L’équipe a terminé deuxième, manquant ainsi de justesse un don supplémentaire en faveur de la protection des Alpes.
Protection des Alpes et héliski
Un don n’a de sens que s’il est mis à profit. C’est pourquoi nous avons priorisé le travail de sensibilisation et de conviction à Arosa. Au cours d’entretiens directs, nous avons intéressé des personnes que nous n’aurions sinon jamais atteintes, avec de petits exposés et un quiz sur les Alpes.
Nous avons aussi informé des effets du réchauffement climatique et de ceux du trafic sur les Alpes et démontré comment l’Initiative des Alpes atteint ses objectifs, entre autres par le militantisme. La majorité des participants ont approuvé le fait que la Pierre du diable ait été décernée aux offres absurdes d’héliski, même si d’autres ont évoqué de manière informelle leur virée en héliski au Canada une fois la présentation terminée. Ces points de vue divergents entre différents milieux prouvent que le dialogue – et notre travail – est nécessaire. Nous poursuivons notre mission !