Le Conseil fédéral le dit clairement : en tant que pays alpin, la Suisse est particulièrement touchée par les changements climatiques. Dès lors, tout doit être entrepris pour contenir le réchauffement. Chaque secteur doit faire sa part, en particulier le transport des marchandises.
Le Conseil fédéral a ouvert la procédure de consultation sur la future politique climatique de la Suisse, qui comprend notamment la révision complète de la loi sur le CO2. Pour Jon Pult, président de l’Initiative des Alpes : « Il est temps que la Suisse introduise une valeur limite d’émission de CO2 pour les poids lourds, comme c’est déjà le cas depuis longtemps pour les voitures. »
Le transport est l’un des principaux émetteurs de CO2 comme l’ont montré les récentes données de l’Agence européenne pour l’environnement. Les émissions de CO2 dues aux transports ont continué de croître, de telle sorte que ce secteur est devenu le principal émetteur de gaz à effet de serre. « C’est clair qu’il est plus efficient, sûr et écologique de transporter les marchandises par le train plutôt que par camion. Il est temps de transférer le fret de la route au rail » indique Jon Pult.
C’est parce que la Suisse en tant que pays alpin est plus affectée que d’autres par le réchauffement du climat qu’elle a développé des exigences spécifiques pour le trafic transalpin. « Le transfert du trafic de transit de la route au rail est un instrument exemplaire pour se rapprocher des objectifs climatiques. La population a confirmé à plusieurs reprises son soutien à cette politique. Le Conseil fédéral ne doit que mettre en œuvre ce qui est inscrit depuis longtemps dans la Constitution ». Avec la mise en service du tunnel de base du Gothard en décembre, le rail aura toutes les capacités nécessaires pour acheminer les marchandises.
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Jon Pult, président de l’Initiative des Alpes, 076 508 16 33
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