En 2016, l’Initiative des Alpes a remis aux Archives sociales suisses les archives de son association (avec les procès-verbaux des commissions, les rapports et comptes annuels, la correspondance, les dossiers sur les actions et campagnes, les dossiers thématiques et les imprimés). Les fonds peuvent être consultés dans la salle de lecture des Archives sociales suisses sans restriction d’utilisation.
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Schweizerisches Sozialarchiv
Malgré les tentatives réitérées de l’Initiative des Alpes démontrant qu’un second tube coûterait trois milliards de francs de plus qu’une solution de substitution temporaire par le rail, le Conseil fédéral a adopté son message relatif à la construction d’un second tube. Pourtant, une solution de transbordement n’isolerait pas le Tessin ni ne saboterait le transfert des marchandises sur le rail.
L’Initiative des Alpes a initié la fondation d’un centre de compétence pour l’efficacité du transport de marchandises. Il aura pour fonction d’analyser les flux du trafic marchandises et de démontrer de quelle manière des transports pourront être évités ou leurs distances raccourcies. Les représentantes et représentants des secteurs de la science, de l’économie, de l’administration et d’associations se sont rencontrés à Altdorf, pour débattre des modèles économiques possibles dans une telle institution.
L’Initiative des Alpes a allumé ses deux feux traditionnels au Tessin et en Suisse romande. Par cette action, elle a attiré l’attention des politiques sur la Protection des Alpes et les a appelés à continuer de procéder à une politique des transports modérée sans deuxième tube.
Pendant trois bons mois, l’Initiative des Alpes a sillonné toutes les régions de Suisse et récolté des signatures contre la construction d’un second tube au Gothard. Ce sont 68 023 signatures qui ont été remises au Palais fédéral à Berne à l’attention du Conseil fédéral. En collaboration avec de nomb- reuses organisations et partis, l’Initiative des Alpes a donné un signal distinct en faveur de la protection des Alpes. De plus elle a démontré qu’une demande de référendum est possible à tout moment.
L’Initiative des Alpes participe à la consultation sur la modification de la loi fédérale sur le transit routier dans la région alpine (LTRA) et enjoint de renoncer à la construction d’un deuxième tunnel routier au Gothard. Non seulement, celui-ci est inutile mais il saboterait tout transfert de transports de marchan- dises sur le rail ; en outre, ses coûts seraient plus élevés que chaque autre solution d’assainissement.
A l’aide d’une consultation populaire (pétition) lancée à Lucerne, l’Initiative des Alpes compte convaincre le Conseil fédéral et le Parlement de renoncer au deuxième tunnel prévu au Gothard. Une telle construction est non seulement anticonstitutionnelle mais aussi erronée du point de vue de la politique des transports et budgétaire. Des signatures sont récoltées.
Environ 25 personnes venues d’Autriche et d’Italie, des spécialistes de ministères des transports, de hautes écoles, de bureau d’études, de syndicats, de partis, d’organisations environnementales et de la recherche économique, ont suivi l’invitation de l’Initiative des Alpes et ont visité le centre de compétence pour le trafic poids lourds ainsi que le chantier de la NLFA à Erstfeld. Point essentiel: la bourse du transit alpin.
L’Initiative des Alpes attire l’attention sur le fait que le Conseil fédéral n’a pas calculé correctement les coûts d’un deuxième tube. La chaussée roulante proposée est moins chère ; les coûts de construction et de maintenance des deux tunnels sont beaucoup plus onéreux que ceux estimés par le Gouvernement. La différence effective des coûts entre la solution de ferroutage et un deuxième tube se situe entre 2,8 et 3,4 milliards de francs
Le comité de l’Initiative des Alpes a décidé à l’unanimité de déposer une demande de référendum au cas où le Parlement déciderait de percer un deuxième tunnel. Une offre de substitution sur rail est réalisable et le Tessin restera toujours accessible; même si la sécurité dans le tunnel sera un peu améliorée par un deuxième tube, un accroissement faible de la circulation fera augmenter le risque d’accident sur tout l’axe Bâle-Chiasso.
Encore trop de camions traversent les Alpes suisses. Aujourd’hui même, ce sera le millionième depuis le début de l’année. L’Initiative des Alpes a voulu souligner que, depuis 2011, la loi fédérale sur le transfert limite les transits annuels à un million. Afin de réduire cette quantité, des mesures supplémentaires sont nécessaires, comme le ferroutage et une bourse du transit alpin.